top of page

REMAID,
à l'écoute des victimes depuis 1990

L’association REMAID France Victimes 26 est le service départemental d’aide aux victimes de la Drôme, conventionné par le ministère de la justice, le conseil départemental de la Drôme, la préfecture de la Drôme et par de nombreuses collectivités locales.

 

Cette association a été créée en 1990 à l’initiative de magistrats. Le sigle REMAID signifie Réconfort, Écoute, Médiation, Aide, Information sur les Droits.

​

Elle est composée d’une équipe de 18 salariés (administratifs, juristes et psychologues) représentant 16 ETP, mais également d’une cinquantaine de bénévoles, régulièrement formés auprès de notre fédération, France Victimes (ex INAVEM, Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation).

 

Les missions sont regroupées autour de 4 pôles :

 

  • France victimes 26 pour les activités d’aide aux victimes, l’administration ad hoc (défense des enfants victimes), l’accompagnement des parties civiles et de leurs proches en cour d’assises, le soutien aux accidentés, aux sinistrés.

  • JRM pour la justice restaurative et la médiation.

  • AJIR pour la prévention de la délinquance et les mandats judiciaires en direction des auteurs et personnes mises en cause (enquêtes sociales rapides, enquêtes de personnalité, contrôle socio-judiciaire).

  • Le GUST, guichet unique pour la santé au travail, structure interinstitutionnelle qui vient en soutien aux entreprises et collectivités confrontées à la violence du public, aux accidents du travail,…

 

L'association a pour objet:

- D’intervenir à la demande de toute victime ou toute personne en difficulté ou en situation de détresse morale ou matérielle pour :

      • la réconforter.

      • lui apporter une aide psychologique.

      • l’informer sur ses droits.

      • lui expliquer les démarches privées (assurances), administratives ou judiciaires.  lui proposer un accompagnement social et une orientation adaptée.

 

- D’intervenir de manière proactive, à la demande de l’autorité judiciaire ou préfectorale, des forces de sécurité intérieure, des avocats, des services hospitaliers ou des services sociaux, des collectivités locales, … au bénéfice de toute victime ou de toute personne en difficulté, par une prise en charge diversifiée et évolutive assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de personnel qualifiés, régulièrement formés et supervisés, ancrés dans le partenariat local.

 

- D’assurer la continuité et la permanence de l’offre de prise en charge, la visibilité du service, son accessibilité y compris par les moyens de communication électronique, en garantissant la gratuité, la neutralité, la confidentialité des prestations et la sécurisation des données.

 

- De susciter des comportements nouveaux en faveur des victimes par tous moyens appropriés, notamment d’information dans les lieux et auprès des personnes fréquentées par les victimes :

services de police et de justice, gendarmerie, services sociaux, administrations….

 

- De favoriser à la demande des parties concernées, la solution amiable des conflits.

 

- D’exercer les missions confiées par l’autorité judiciaire notamment : évaluation personnalisée des besoins de protection des victimes, rappel à la loi, médiation pénale, administration ad hoc, enquêtes sociales rapides, enquêtes de personnalité, contrôle judiciaire socio-éducatif et tout autre mandat compatible avec les présents statuts.

 

- De contribuer à l’information sur les thèmes relatifs à la victimologie.

 

- D’entreprendre toute action d’information sur les droits, l’accès à la justice et les procédures administratives

       en répondant aux demandes directes d’information.

 

    • en suscitant une concertation entre les différents administrations et services susceptibles d’intervenir sur une même situation.

    • en participant à des séances d’information et de formation pour tout public, notamment sur les thème juridiques, la prévention des risques des risques psychosociaux, la gestion des conflits, la gestion du stress, la citoyenneté, l’accompagnement des victimes et des personnes placées sous-main de justice, la justice restaurative, etc.

 

L’aide aux victimes d’infractions pénales est le cœur de mission. Il s’agit d’une prise en charge globale visant à restaurer la victime en prenant en compte l’ensemble des conséquences de l’infraction subie.

  • Permettre aux victimes de faire valoir leurs droits, d’obtenir réparation des préjudices subis par une juste indemnisation

  • Proposer un soutien psychologique, en individuel ou en collectif (groupes de parole, débriefings) pour contenir les conséquences psychologiques de l’infraction

  • Être présents à leurs côtés par un accompagnement aux audiences (présence systématique en Cour d’Assises, selon besoins et attentes des victimes au correctionnel)

  • Participer à la vie de l’association à travers un comité d’usagers, des actions mobilisatrices de prévention, des activités support : atelier d’écriture, groupe de sophrologie, groupes de paires aidance...

Nota : Chaque victime réagit différemment à une infraction, il n’y a pas de prise en charge type. Il appartient aux intervenants et juristes de REMAID de proposer des orientations en fonction des attentes et besoins des personnes.

 

Le maillage du territoire:

  • Le schéma départemental d’aide aux victimes repose à la fois sur un accueil centralisé (le Bureau d’Aide aux Victimes au tribunal judiciaire de Valence), sur une présence renforcée au niveau des 3 agglomérations (Romans, Valence et Montélimar) et sur des permanences de proximité dans différentes communes du département.

  • Celles-ci nous semblent indispensables pour permettre à chacun l’accès à nos services, car chacun y a droit. Cela permet également de faire connaître le service aux professionnels du secteur.

 

Chiffres et dispositifs:

  • Chaque année, nous recevons plus de 2 500 nouvelles victimes

  • Dans une affaire sur quatre, l’auteur de l’infraction est un membre de la famille (beaucoup de violences conjugales ou intrafamiliales, de situations d’inceste).

  • 14 % des victimes rencontrées ont subi une infraction dans le cadre de leur travail (braquages, blessures involontaires, violences de la part d’un collègue de travail ou d’un usager). Une action spécifique est menée pour répondre aux situations de souffrances au travail (voir le GUST).

  • 10% des victimes reçues sont accompagnées pour les suites d’un accident de la circulation et nombreuses sont les familles qui se plaignent d’isolement, d’un manque de reconnaissance face au deuil et aux bouleversements générés par les délits routiers.

  • Des actions de prévention sont développées, par exemple en direction des adultes vulnérables (personnes âgées et/ou handicapées), des violences conjugales, du harcèlement scolaire ou encore des violences physiques et sexuelles.

Depuis 2016, nous coordonnons une campagne de sensibilisation nommée Ruban blanc afin que toute la population soit concernée par les violences faites aux femmes. Cette forte mobilisation, qui gagne en premier lieu les élus locaux, les cabinets médicaux, les entreprises, est l’une des recommandations identifiées par les pouvoirs publics afin de juguler le fléau des violences conjugales. Remaid France victimes 26 en est le coordinateur.

bottom of page